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Clérandre, les chroniques du temps libre - Recettes de cuisine, déco, loisirs créatifs, voyages, jardin en Provence...
11 mars 2007

compost facile

Faire du compost, c'est facile : au lieu de jeter vos déchets de légumes, de fruits et de nourriture dans la poubelle sous l'évier de la cuisine, apprenez à les porter au tas de compost suivant ces conseils.
Si vous avez un jardin, dressez au fond de celui-ci, loin de la maison, et de celle des voisins, mais avec un accès commode, quatre palettes en carré. Attachez-en trois solidement et utilisez la quatrième comme une porte, avec, si vous le désirez un système de charnières d'un côté, en liant deux montants voisins avec des bouts de corde. A partir de ce moment-là, portez dans ce composteur de votre fabrication une couche de broussailles pour le drainage, puis par dessus : des tontes de pelouse, des déchets de cuisine, de fruits et de légumes, des feuilles fraîches ou mortes, des cendres de bois, du crottin animal, de la sciure. De temps en temps, si le temps est sec et pour amorcer la fermentation, arrosez de quelques litres d'eau. Le tout ne doit pas être détrempé, mais pas sec non plus.
Les proportions aussi sont importantes.
Tout ce qui est riche: déchets de cuisine, cendres, crottin doit représenter en tout un quart du mélange. Il vaut mieux ne pas dépasser ce taux.
J'ai l'habitude de commencer le tas au printemps avec les feuilles mortes et et les broussailles qui ont été oubliées dans le jardin tout l'hiver. Les tontes d'herbe printanières font aussi monter le tas assez vite. Je retourne le compost deux ou trois mois après son démarrage, quand les couches ont atteint le haut des palettes. Je me rends ainsi compte de son état. C'est le moment le plus pénible. Je l'arrose si nécessaire, un ou deux arrosoirs suffisent.
Je le retourne encore à l'entrée de l'hiver, je vérifie l'humidité, trop sec, le mélange n'évolue pas, trop humide, il est collant, voire gluant et malodorant, puis je le couvre d'une bâche et je l'oublie jusqu'au printemps prochain.
En avril au plus tard, je le transporte au jardin tel quel, je le répands sur la terre nue, autour des arbres, au pied des plantes gourmandes en le mélangeant superficiellement. Pour un arbre fruitier, un demi-seau à un seau suffit, une pelletée pour un rosier, une belle poignée pour une plante en pot. Vous saurez très vite ce que demande votre jardin.
Vous n'empoisonnerez plus les vers de terre avec de l'engrais chimique. Ils reviendront, et les oiseaux aussi.
Merci à la revue «Les quatre saisons du jardinage», pour qui la fabrication du compost est un sujet récurrent. Cette revue est éditée par Terre vivante, où l'écologie est poussée à fond.

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